Il existe peu d’études sur la sensibilité biologique des adolescents (humains) à l’alcool, étant donné les contraintes éthiques qui entourent l’administration d’alcool à des adolescents à des fins de recherche scientifique.

Zappiste: Comment se fait-il qu’il y ait des études sur la sensibilité biologique des adolescents (humains) au cannabis, étant donné les contraintes éthiques qui entourent l’administration à des adolescents à des fins de recherche scientifique ?

Les problèmes de santé associés à la surconsommation d’alcool
Il existe peu d’études sur la sensibilité biologique des adolescents à l’alcool, étant donné les contraintes éthiques qui entourent l’administration d’alcool à des adolescents à des fins de recherche scientifique. Cependant, plusieurs études animales démontrent que le cerveau adolescent – notamment l’hippocampe qui est une structure cérébrale responsable de la mémoire – est plus sensible aux effets de l’alcool que le cerveau adulte. La très grande plasticité du cerveau des adolescents – et le fait que celui-ci subisse de nombreuses transformations durant la puberté – augmente le risque que les jeunes l’endommagent davantage que ne le feraient les adultes, pour la même quantité d’alcool consommée.

On a aussi constaté qu’une consommation excessive précoce faisait augmenter la prise de décision à risque et que cette conséquence ne s’atténuait pas au fil du temps.

http://educalcool.qc.ca/alcool-et-vous/sante/les-effets-de-la-consommati...

Les effets de la consommation précoce d’alcool Une période de transition propice à la surconsommation

L’adolescence se définit souvent par des modifications physiques et biologiques, mais elle ne peut être réduite à cette seule expression. L’adolescence implique aussi des changements sur le plan social : le passage d’un statut d’enfant, nécessitant de la supervision, à un statut d’adulte, responsable de ses propres actes. De plus en plus, les scientifiques s’entendent sur le fait que ce sont les caractéristiques de l’individu et les exigences de son milieu – plutôt que l’âge – qui déterminent les limites de l’adolescence.

Comme les périodes de transition et de bouleversement sont fortement associées à une consommation excessive d’alcool, force est de constater que l’adolescence est en soi un facteur de risque à la surconsommation. Il n’est donc pas surprenant que ce soit à ce moment-là que la vaste majorité des jeunes font leurs premières expériences de consommation d’alcool.

Le développement du cerveau des adolescents
Caractériser l’adolescence de période de changement et de transition est d’autant plus vrai lorsqu’il est question du cerveau. Contrairement à ce que les neurologues et les psychiatres ont longtemps pensé, le cerveau des adolescents – tout comme leur corps, d’ailleurs – est inachevé et en voie de transformation majeure durant cette période particulière de leur vie.

À cet âge, le cerveau subit une reconfiguration et les centres responsables des émotions sont particulièrement modifiés. L’intensité émotionnelle de l’adolescence – dont plusieurs adultes se souviennent parfois avec nostalgie – est un phénomène qui s’explique par le développement neurochimique du cerveau. Par ailleurs, les lobes frontaux* du cerveau sont les éléments dont la maturité est la plus tardive, et c’est là où sont situées les facultés de planification, de stratégie, d’organisation, de concentration et d’attention.
*Le lobe frontal et le cortex préfrontal.

Le lent développement du cerveau peut causer la surconsommation
Si le développement du cerveau des adolescents est lent, la maturation sexuelle des jeunes se produit de plus en plus tôt. Cette étonnante contradiction est identifiée comme l’un des facteurs de risque de la consommation abusive des jeunes.

Ainsi, les adolescents sont doublement à risque d’abuser de l’alcool puisque d’une part, leur habileté à réfléchir adéquatement est en développement et que d’autre part, ils apprécient les sensations fortes. Ils sont donc malhabiles.

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Le développement du cerveau des adolescents
Adultes et adolescents ont différentes raisons – de nature individuelle, sociale ou environnementale – qui les poussent à surconsommer de l’alcool.

Boire pour résoudre un problème est un phénomène marginal, mais inquiétant

Une minorité d’adolescents boit de l’alcool pour chasser l’ennui, oublier les soucis quotidiens ou encore surmonter des problèmes familiaux, scolaires ou amoureux.

Lorsque l’alcool est consommé pour de telles raisons, il y a lieu de s’inquiéter. Si l’entourage de l’adolescent remarque un tel comportement à risque, il faut intervenir.

La majorité des adolescents boivent pour socialiser

La vaste majorité des adolescents consomment de l’alcool pour des raisons sociales. Les principales motivations des jeunes à consommer sont d’être ensemble, de s’amuser et de se conformer à la pression du groupe.

Particularité des jeunes, cependant, ils aiment célébrer ou se rencontrer entre amis dans des endroits reconnus pour favoriser la consommation excessive d’alcool.

En ce qui concerne les très jeunes adolescents âgés de 12 ans ou moins, d’autres raisons motivent la prise d’alcool. Les jeunes filles s’initient à la consommation d’alcool parce qu’elles sont tristes et seules ou parce qu’elles veulent se sentir mieux et oublier leurs problèmes. Les jeunes garçons qui prennent de l’alcool le feraient pour faire partie d’un groupe ou parce qu’ils ont des troubles de comportement.

Les problèmes de santé associés à la surconsommation d’alcool
Il existe peu d’études sur la sensibilité biologique des adolescents à l’alcool, étant donné les contraintes éthiques qui entourent l’administration d’alcool à des adolescents à des fins de recherche scientifique. Cependant, plusieurs études animales démontrent que le cerveau adolescent – notamment l’hippocampe qui est une structure cérébrale responsable de la mémoire – est plus sensible aux effets de l’alcool que le cerveau adulte. La très grande plasticité du cerveau des adolescents – et le fait que celui-ci subisse de nombreuses transformations durant la puberté – augmente le risque que les jeunes l’endommagent davantage que ne le feraient les adultes, pour la même quantité d’alcool consommée.

On a aussi constaté qu’une consommation excessive précoce faisait augmenter la prise de décision à risque et que cette conséquence ne s’atténuait pas au fil du temps.

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