Guerre à la drogue illicite : Il ne s'agit pas de gagner la guerre mais de la prolonger indéfiniment.
Zappiste: C'est surprenant de constater à quel point la vision de George Orwell dans son roman 1984, Big Brother, s'applique à la guerre à la drogue illicite.
http://www.vadeker.net/humanite/politique/la_guerre_c-est_la_paix_la_lib...
ces citations sont de George Orwell, et son tirées de son roman 1984
Il ne s'agit pas de savoir si la guerre est réelle ou non.
La victoire n'est pas possible.
Il ne s'agit pas de gagner la guerre mais de la prolonger indéfiniment.
Une société hiérarchisée repose sur la pauvreté et l'ignorance.
Leur version devient vérité historique. Et rien d'autre ne peut avoir existé.
Le but de la guerre est de maintenir la société au bord de la famine.
La guerre est menée par l'élite contre ses propres sujets. Son objectif n'est pas de vaincre en Eurasie, en Asie, mais de garder sa structure sociale intacte.
Il y a partout la même structure pyramidale, le même culte d'un chef semi-divin, le même système économique existant par et pour une guerre continuelle.
La guerre, c’est la paix.
La liberté, c’est l’esclavage.
L’ignorance, c’est la force.
Le mot « guerre », lui-même, est devenu erroné. Il serait probablement plus exact de dire qu’en devenant continue, la guerre a cessé d’exister. […] Une paix qui serait vraiment permanente serait exactement comme une guerre permanente. [C'est] la signification profonde du slogan du parti : La guerre, c’est la Paix.
L’acte essentiel de la guerre est la destruction, pas nécessairement de vies humaines, mais des produits du travail humain. La guerre est le moyen de briser [. .. ] les matériaux qui, autrement, pourraient être employés à donner trop de confort aux masses et, partant, trop d’intelligence en fin de compte.
Les groupes directeurs des trois puissances sont, et en même temps ne sont pas au courant de ce qu'ils font. Leur vie est consacrée à la conquête du monde, mais ils savent aussi qu'il est nécessaire que la guerre continue indéfiniment et sans victoire.
Car l’Homme est notre seul véritable ennemi. Qu’on le supprime, et voici extirpée la racine du mal. Plus à trimer sans relâche ! Plus de meurt-la-faim !
L’homme est la seule créature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas d’œufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pour attraper un lapin. Pourtant le voici le suzerain de tous les animaux. Il distribue les tâches entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui le surplus.
Le monde a été divisé en trois classes. La classe supérieure, la classe moyenne, la classe inférieure. [...] Les buts de ces trois groupes sont absolument inconciliables. Le but du groupe supérieur est de rester en place. Celui du groupe moyen, de changer de place avec le groupe supérieur. Le but du groupe inférieur, quand il a un but[...] est d'abolir toute distinction et de créer une société dans laquelle tous les hommes seraient égaux.
Les masses ne se révoltent jamais de leur propre mouvement, et elles ne se révoltent jamais par le seul fait qu'elles soient opprimés. Aussi longtemps qu'elles n'ont pas d'élément de comparaison, elles ne se rendent jamais compte qu'elles sont opprimés.
En résumé, une société hiérarchisée n'était possible que sur la base de la pauvreté et de l'ignorance.
(3 011 000 de chômeurs en France métropolitaine fin août 2012)
(Au Canada ils utilisent les pourcentages car les chiffres sont moins impressionnants pour le nombre des chômeurs...)
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Toutefois, contrairement à la majeure partie de la population, Winston ne réussit pas à pratiquer cette amnésie sélective et ne peut donc adhérer aux mensonges du parti.
Trucage de l’Histoire et propagande
Le Parti a la mainmise sur les archives et fait accepter sa propre vérité historique en la truquant ; il pratique la désinformation et le lavage de cerveau pour asseoir sa domination. Il fait aussi disparaître des personnes qui lui deviennent trop encombrantes et modifie leur passé, ou les fait passer, faux témoignages des intéressés à l'appui, pour des traîtres, des espions ou des saboteurs. C'est le principe de la « mutabilité du passé » car « qui détient le passé détient l’avenir ».
Les « deux minutes de la haine » qui sont organisées quotidiennement.
Le novlangue fait l’objet d’appauvrissements planifiés dont le but est d'hébéter le peuple pour mieux le contrôler.
La réponse tient dans la nature même du régime totalitaire ; la mort de Smith signifie :
d'une part, que le système tue non seulement ses opposants, comme dans les régimes dictoriaux « classiques », mais aussi ses plus fervents partisans : comme dans le phénomène des Grandes purges staliniennes des années 1930, nul n'est à l'abri, et le fait d'être un partisan du régime en place ne garantit en rien qu'on aura la vie sauve ; dans ce système la vie humaine ne vaut rien et n'a aucune signification ;
d'autre part, si le régime veut anéantir toute forme de liberté en contraignant la liberté d'aller et de venir, les corps, le langage, la sexualité, la pensée politique et la pensée privée, il veut, en quelque sorte, « empêcher tout échappatoire » : non seulement les amis du régime peuvent être exécutés, mais les ennemis sont d'abord convertis avant de subir le même sort.
Ainsi, quoi qu'on fasse, quoi qu'on pense, quoi qu'on dise, le Parti, de toute éternité et pour toujours, est « le plus fort », anéantissant toute trace présente, passée et future d'opposition, absolument rien ni personne ne pouvant lui résister. La mort de Smith peut vouloir dire : « De toute façon, tout le monde sera exécuté un jour ou l'autre ».
Il est remarquable que le pays de George Orwell, la Grande-Bretagne, soit aujourd'hui le plus densément équipé en réseaux de télésurveillance : on compterait une caméra pour 15 habitants.
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