L’archevêque de Boston s’oppose à la légalisation du cannabis. Pour protéger les enfants et les jeunes !? En février 2002, quatre-vingts prêtres du diocèse de Boston ont été accusés de pédophilie.

Zappiste: L’archevêque de Boston s’oppose à la légalisation du cannabis. Pour protéger les enfants et les jeunes !?

En février 2002, quatre-vingts prêtres du diocèse de Boston ont été accusés de pédophilie.

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20100311.OBS9540/les-scandales-de...

Les scandales de pédophilie au sein de l'Eglise
Publié le 26 mars 2010 à 18h50

Extrait:

Depuis une dizaine d'années des affaires de pédophilie à travers le monde secouent l'église catholique :

Aux Etats-Unis :
En février 2002, quatre-vingts prêtres du diocèse de Boston ont été accusés de pédophilie. L’archevêque de Boston, le cardinal Bernard Law, démissionne en décembre 2002, après avoir été accusé d’avoir couvert systématiquement les prêtres pédophiles.

Le pape Jean Paul II convoque alors pour la première fois les cardinaux américains.
Face à l'ampleur du scandale, l'Église catholique américaine rédige une Charte pour la protection des enfants et des jeunes, qui prévoit la suspension de la charge d'un prêtre dès la première accusation à son encontre, la saisine systématique de la justice civile et un accompagnement psychologique des séminaristes.

Les victimes sont dédommagées financièrement. Ces indemnités sont évaluées à près de 2 milliards de dollars (1,4 milliard d'euros).
En 2004, l’Eglise catholique américaine rend publique une étude réalisée par le John Jay College of Criminal Justice à New York révèle que 4.400 prêtres ont été accusés d’avoir agressé 11.000 enfants aux Etats-Unis, soit 4% de l’ensemble des 110.000 prêtres ayant été en fonction entre 1950 et 2002.

http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Monde/Larcheveque-Boston-...

L’archevêque de Boston s’oppose à la légalisation du cannabis

Marie Malzac, le 19/10/2016 à 16h13
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Le cardinal Sean O’Malley, archevêque de Boston, a rencontré mardi 18 octobre une quarantaine de responsables religieux afin d’évoquer les stratégies à mettre en œuvre pour contrer la légalisation dans le Massachusetts de l’usage du cannabis dans un but récréatif.

À l’approche d’un vote concernant la légalisation de l’usage du cannabis dans l’État du Massachusetts, le 8 novembre, le cardinal Sean O’Malley, archevêque de Boston, a convoqué une rencontre interreligieuse pour réfléchir aux moyens de lutter contre cette mesure, qui à ses yeux encouragerait « les jeunes à faire usage de drogues, frapperait les quartiers pauvres et menacerait la sécurité publique ».

À l’occasion de cette réunion, qui s’est tenue mardi 18 octobre dans les locaux du diocèse, à Braintree, dans la grande banlieue de Boston, des représentants de différentes confessions étaient présents, issus notamment des Églises grecque, copte-orthodoxe, épiscopalienne, arménienne catholique, de même que des pasteurs évangéliques et des imams locaux. De leur côté, les juifs, pourtant invités, ont dû décliner l’invitation en raison des fêtes de Soukkot.

Cette initiative, dite « question 4 », entend réglementer l’usage récréatif du cannabis comme l’alcool, l’interdisant donc aux mineurs de 21 ans.

Cette mesure « contre le bien commun (…) changera la culture de notre État, si la légalisation passe », a estimé l’archevêque de Boston dans une interview accordée à la presse locale en marge de la rencontre.

Campagne de communication contre la légalisation
Les participants ont pu assister à un point donné par un représentant d’une société de relations publiques, Rasky Baerlein Strategic Communications, actuellement à l’œuvre pour lutter contre cette légalisation.

Le cardinal O’Malley, en accord avec les autres évêques catholiques du Massachusetts, a indiqué qu’il demanderait aux paroisses de déployer des affiches enjoignant les fidèles à « empêcher les compagnies de cannabis de cibler leurs enfants » et de « rejoindre les responsables religieux, gouvernementaux, santé et sécurité publique » pour s’opposer à cette question.

L’archevêque de Boston a d’ores et déjà envoyé une lettre dans ce sens à 40 000 parents d’enfants des écoles catholiques du diocèse.

Légalisation de la marijuana médicale en 2012
En 2012, l’Église catholique a joué un rôle important dans la défaite d’une initiative qui entendait légaliser le suicide médicalement assisté, en unissant ses efforts à ceux d’autres communautés et d’acteurs dans le domaine de la santé.

À cette époque, le diocèse avait déboursé 2,5 millions de dollars dans une campagne menée par la même société de communication, réussissant à lever des fonds importants pour contrer cette mesure. Le cardinal O’Malley a précisé que les sommes engagées sur la question du cannabis ne seraient pas aussi importantes, tout en espérant que les catholiques auraient à cœur de s’impliquer « individuellement ».

Les électeurs du Massachusetts ont déjà voté en 2012 pour la légalisation du cannabis à usage médical, disponible à ce jour uniquement dans de rares cliniques.

Selon les partisans de la nouvelle législation, aucune « étude crédible » ne valide le point de vue des religieux, et le nombre de morts par overdose aurait même « diminué dans l’État depuis la légalisation de la marijuana médicale ».

Marie Malzac

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http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20100311.OBS9540/les-scandales-de...

Les scandales de pédophilie au sein de l'Eglise
Publié le 26 mars 2010 à 18h50

Depuis une dizaine d'années des affaires de pédophilie à travers le monde secouent l'église catholique :

En France :
Au début des années 2000, une dizaine de prêtres et religieux sont mis en examen dans des affaires de pédophilie.
L'abbé René Bissey, sera ainsi condamné en 2000 à dix-huit ans de prison pour viol, et l'évêque de Bayeux et Lisieux, Mgr Pierre Pican, poursuivi pour non-dénonciation, sera condamné en septembre 2001 à trois mois de prison avec sursis.
Le 20 septembre 2001, Bernard Mercury, un prêtre de 51 ans est condamné à quatre ans de prison par le tribunal correctionnel de Bordeaux pour des atteintes sexuelles sur huit enfants mineurs dont il s'occupait dans le cadre de ses activités à Pessac, dans la banlieue de Bordeaux.
Les évêques de France mettent en place un groupe de travail multidisciplinaire sur la question. Mgr Bernard Aubertin, évêque de Chartres, préside ce comité consultatif en matière d'abus sexuel sur mineurs. Cette réflexion débouche en 2002, sur la publication d'un livre: "Lutter contre la pédophilie, repères pour les éducateurs".
En février 2009, un prêtre de Lille est écroué après avoir été dénoncé par un enfant de 13 ans avec lequel il correspondait sur Internet. L'homme de 39 ans a par la suite reconnu avoir eu plusieurs relations sexuelles avec des mineurs.

Aux Etats-Unis :
En février 2002, quatre-vingts prêtres du diocèse de Boston ont été accusés de pédophilie. L’archevêque de Boston, le cardinal Bernard Law, démissionne en décembre 2002, après avoir été accusé d’avoir couvert systématiquement les prêtres pédophiles.
Le pape Jean Paul II convoque alors pour la première fois les cardinaux américains.
Face à l'ampleur du scandale, l'Église catholique américaine rédige une Charte pour la protection des enfants et des jeunes, qui prévoit la suspension de la charge d'un prêtre dès la première accusation à son encontre, la saisine systématique de la justice civile et un accompagnement psychologique des séminaristes.
Les victimes sont dédommagées financièrement. Ces indemnités sont évaluées à près de 2 milliards de dollars (1,4 milliard d'euros).
En 2004, l’Eglise catholique américaine rend publique une étude réalisée par le John Jay College of Criminal Justice à New York révèle que 4.400 prêtres ont été accusés d’avoir agressé 11.000 enfants aux Etats-Unis, soit 4% de l’ensemble des 110.000 prêtres ayant été en fonction entre 1950 et 2002.

Australie :
107 prêtres et religieux catholiques ont déjà été condamnés par la justice pour des agressions sexuelles ou des viols, selon Broken Rites, une association de défense des victimes.
Le 11 juillet, deux jours avant l'arrivée du pape en Australie pour les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) le cardinal Pell, archevêque de Sydney, qui est accusé d'avoir cherché à étouffer les scandales de pédophilie, a ordonné la désignation d'une commission indépendante pour enquêter sur sa propre attitude passée face aux abus sexuels dont il aurait eu connaissance.

En Irlande :
En mai 2009, le rapport du juge Sean Ryan révèle que des centaines d'enfants ont été touchés et violés, à partir des années 1940, dans les institutions religieuses du pays.
Sur près de 35.000 enfants placés dans des réseaux d'écoles catholiques, ateliers, écoles professionnelles, maisons de correction ou autres institutions pour handicapés, plus de 2.000 ont déclaré à la commission Ryan avoir souffert d'abus physiques et sexuels perpétrés par des éducateurs, en particulier des prêtres.
Le 26 novembre 2009 une commission d'enquête sur les abus commis sur des mineurs remet le rapport Murphy. Il met en cause une dizaine d'évêques accusés d'avoir couvert les agissements de certains prêtres.
Les rapporteurs abordent 46 cas de prêtres coupables d'abus sexuels. Ils évoquent le cas d'un prêtre qui a reconnu avoir abusé de 100 enfants, d'un autre s'étant livré à des violences sexuelles "tous les quinze jours pendant 25 ans" dans sa paroisse ou d'un autre ayant abusé d'un servant d'autel de 9 ans après la messe, avant de lui offrir un "T-shirt et un livre de prières".
Ils soulignent que de très nombreux responsables religieux sont au courant depuis une vingtaine d'années.
Le Conseil permanent des évêques irlandais présente alors ses "excuses à tous ceux qui, durant leur enfance, ont été si cruellement victimes de violences lorsqu'ils étaient à l'école ou dans des maisons d'accueil catholiques".
Les 15 et 16 février 2009, le Vatican convoque l'ensemble des évêques irlandais.

En Allemagne :
Le scandale démarre fin janvier 2010 au prestigieux collège jésuite Canisius à Berlin, où le recteur reconnait que de nombreux anciens élèves ont subi des abus sexuels dans les années 1970 et 1980, impliquant au moins deux anciens professeurs jésuites.
Environ 120 anciens élèves de l'établissement, victimes d'abus, se seraient déjà manifestés. Le scandale s'étend à d'autres collèges jésuites à Hanovre, Bonn et St. Blasien, dans le sud du pays.
L'évêché de Ratisbonne reconnait deux cas d'abus sexuels sur des enfants dans la chorale fondée en 975 et a dit disposer d'informations sur "plusieurs cas d'abus présumés survenus entre 1958 et 1973". Les deux cas concernant le choeur des "Domspatzen".
A noter que L'évêque Georg Ratzinger, frère de Benoît XVI, a dirigé la chorale de jeunes garçons de 1964 à 1993.
Le chef de l'Eglise catholique allemande, l'archevêque Robert Zollitsch, s'est dit "profondément bouleversé" et a demandé pardon à toutes les victimes.

En Autriche :
Bruno Becker, supérieur de l'abbaye bénédictine Saint-Pierre de Salzbourg donne sa démission le 8 mars 2010 avec effet immédiat. Il a avoué publiquement avoir abusé d'un enfant en 1969 dans sa commune natale de Grödig.
Le 10 mars 2010, le cardinal-archevêque de Vienne, Christoph Schönborn, "sans remettre en cause la règle du célibat des prêtres", estime qu'il est "nécessaire" pour l'Eglise catholique de "s'interroger sur les raisons" des actes de pédophilie commis par des religieux, parmi lesquelles il cite, entre autres, le célibat. Une proposition immédiatement rejetée par le Vatican.

Aux Pays Bas :
L'ordre des salésiens vient de faire l'objet d'accusations pour des faits qui se seraient produits dans les années 1960 et 1970 dans un internat près de Nimègue. Une commission d'enquête de l'Eglise néerlandaise, appelée Aide et droit, a lancé début mars un appel aux personnes victimes de prêtres: 34 cas d'abus sexuels ont été signalés en quatre jours.

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